Entendre mal, être gêné par des bourdonnements, ne pas entendre : à tous âges des troubles de l'audition, plus ou moins sévères, peuvent survenir. En France, environ 7 millions de personnes souffrent de pertes auditives. Plusieurs types de surdités existent, et se manifestent différemment.
La surdité de transmission survient lorsque l'oreille externe ou moyenne n'assure pas normalement la conduction des sons. Ce type de surdité est réversible, et peut être corrigé par voie médicamenteuse ou par voie chirurgicale.
A l'inverse, en cas de surdité de perception la transmission externe s'effectue correctement mais des difficultés surviennent dans l'oreille interne, empêchant la transformation des vibrations en flux nerveux. C'est le cas le plus fréquent chez les personnes âgées. Ce type de surdité n'est pas réversible, mais peut être corrigé grâce à un appareillage.
Parfois, les deux types de surdité peuvent coexister (surdité mixte) : dans tous les cas, ils entrainent une déficience auditive, ainsi que des difficultés de compréhension.
Seuls les examens réalisés par un spécialiste permettent de définir le type de trouble auditif dont souffre un patient. Il est donc important de consulter dès que l'on pense avoir des difficultés à entendre, ou dès que l'entourage vous fait remarquer que vous avez des difficultés à comprendre.
Consulter, la solution pour identifier le trouble
Dans un premier temps, il peut être opportun de discuter de vos troubles auditifs avec votre médecin généraliste. Celui-ci vous interrogera sur l'historique de votre gène, son évolution, et procédera à un examen de l'oreille grâce à un otoscope. Si l'otoscopie a révélé des bouchons, qui peuvent être la source d'une mauvaise audition, il vous prescrira soit des médicaments destinés à les résorber, soit vous adressera à un ORL pour les faire retirer. En cas de lésion de l'oreille externe ou moyenne (l'oreille interne et moyenne n'étant pas visible par l'otoscopie), il vous demandera de compléter les examens chez un ORL.
Le médecin ORL procèdera alors à un examen audiométrique, comportant plusieurs étapes. En premier lieu, il réalisera un audiogramme tonal. Il s'agit d'un examen pratiqué dans une cabine insonorisée, où le patient est équipé d'un casque audio, et doit se manifester dès qu'il perçoit un son dans une oreille, puis dans l'autre. L'ORL reporte les résultats sur un diagramme permettant de mettre en évidence les seuils auditifs du patient.
Cet examen pourra être compléter par une audiométrie vocale : ce sont des mots qui sont indiqués au patient et non des simples sons. Celui-ci doit les répéter avec exactitude. Cet examen permet de déterminer le taux de compréhension chez le patient. C'est donc un examen très important, puisqu'entendre ne signifie pas forcément comprendre. Parfois, l'ORL peut procéder à un tympanogramme, examen qui nécessite deux consultations.
A l'issue de la consultation, le médecin indique au patient son diagnostic, et lui propose des solutions en fonction du type de surdité détecté. En cas de surdité de transmission, l'ORL prescrira un traitement médicamenteux, ou envisagera une intervention chirurgicale ou aides auditives. Si le patient souffre d'une surdité de perception, il l'adressa à un orthophoniste dans le but d'améliorer sa compréhension, et/ou à un spécialiste de l'appareillage auditif : l'audioprothésiste.
Comment se déroule l'appareillage ?
Un audioprothésiste, comme http://www.grandaudition.com, est le seul professionnel habilité à appareiller un patient malentendant, il s'agit d'un spécialiste. Il peut lui-même réaliser des audiométries vocales et tonales. Certains patients s'adressent directement à lui pour faire évaluer leur trouble auditif, cependant l'audioprothésiste doit disposer obligatoirement d'une prescription médicale pour procéder à un appareillage. Après ses tests, il vous enverra donc chez l'ORL si vous ne l'avez pas consulté préalablement.
Avant de procéder à un appareillage, plusieurs étapes seront nécessaires à l'audioprothésiste.
En premier lieu, il va consulter les examens de l'ORL, et interroger le patient sur ses habitudes, son quotidien, les circonstances dans lesquelles les troubles sont les plus gênants. En fonction de cela, il va présenter aux patients les différents types de prothèses auditives qui pourraient être adaptées à son cas. Il existe des appareils auditifs contours d'oreille et des intra-auriculaire. Ces derniers présentent l'avantage d'être invisibles de l'extérieur, mais ne conviennent pas à tous. L'audioprothésiste va donc conseiller au mieux le malentendant pour guider son choix vers un appareil adapté à son type de surdité. A l'issus de cette première visite, le patient repartira avec un devis, qu'il pourra étudier tranquillement chez lui.
Accepter de se faire appareiller constitue une étape primordiale dans la réussite de l'appareillage. Si le patient est décidé, il retournera chez l'audioprothésiste qui débutera alors le processus d'appareillage.
Dans un premier temps, le professionnel prendra l'empreinte du conduit auditif du malentendant ou scan de l’oreille si le besoin en est justifié, en injectant de la pâte à l'intérieur (cette prise d'empreinte est indolore). Cela lui permettra de réaliser un embout auriculaire sur mesure. Il commandera ensuite les appareils sélectionnés, et reverra son patient une troisième fois. A cette occasion, l'audioprothésiste posera l'appareil, et effectuera tous les réglages nécessaires afin qu'il soit parfaitement adapté à l'audition du patient. Il réalisera également une nouvelle audiométrie tonale et vocale avec les appareils pour en vérifier l'efficacité.
Quelques semaines plus tard, l'audioprothésiste reverra le patient pour s'assurer que celui-ci supporte bien l'appareillage, et effectuera ci-nécessaire de nouveaux réglages.